Jean 8 : 27- 36 : « Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père. Jésus donc leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres ».
LA LIBERTE
La liberté s’entend de l’absence d’entrave ou
de l’état d’une personne qui n’est pas
soumise à la servitude (Petit Larousse 1992). Sous cet angle très peu se diraient
non libres. Et la Parole de Jésus serait sans objet. Allons plus loin : « Chacun est
esclave du péché qui le domine ». Cette précision appelle une autre question.
Qu’est le péché ? Jésus y répond :
« Si vous ne croyez pas ce que je suis vous mourrez dans votre
péché » (Jn 8,24). La liberté est placée dans un domaine plus profond.
Elle concerne la dimension totale de la personne humaine.
QUI LIBERE L’HOMME ?
Au verset 32, Jésus nous désigne
clairement le véritable libérateur : « la vérité ». La
connaissance de la Vérité est la véritable liberté. Mais encore faut-il savoir
c’est qu’est la vérité. A une autre occasion, Jésus parlant à ses disciples
s’est identifié à la vérité : « Je
suis le chemin, la Vérité et la vie » (Jn 14,6). Ignorait-il les sages,
des philosophes qui l’ont précédé et qui
ont cherché la Vérité, ont disserté sur elle sans conclure au monopole de la
Vérité ? Ignorait-il que Socrate, Platon et Aristote faisaient
autorité ? En ce temps là, Jésus savait ce qu’il disait et devant qui il était. Il a
assumé chaque mot et poussant plus loin qu’un autre humain. Il s’est identifié à la Vérité :
« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Avec l’article de
l’absolu « La » pas « une ». Dictature intellectuelle ou
folie ? Le croire est un défi pour chaque être humain. Car nous reconnaissons
comme vraie l’affirmation de Montaigne
« Vérité en deçà des Pyrénées erreur au-delà ». Il est très difficile
d’admettre que cette assertion soit applicable à tout humain, à toute nation en
tout temps, sauf à Jésus-Christ. Et pourtant tout son enseignement, en dépit de
son humilité, récuse l’application de ce
constat à son égard. Il est la Vérité, Sa Parole est infaillible, Sa parole ne
passera pas, Elle survivra aux cieux et à la terre (Mt 24,35). Cher ami qu’en
penses-tu ?
Le croire est un préalable à La véritable liberté. Si Jésus visitait
notre ville, notre église, notre Université ou Collège, devrait-il conformer la Bible
à notre prétendue civilisation ou nous
inviterait-il à croire à Sa Parole ? Nous l’entendrions encore dire : « Père sanctifie-les
par la Vérité Ta Parole est la Vérité » (Jn17, 17) ou encore « Celui
qui écoute ma Parole ne marche pas dans les ténèbres mais il a la lumière de la
Vie » (Jn 5,24) etc. Jésus est le libérateur de nos âmes, des rois et des roturiers,
des riches et des pauvres, hier comme aujourd’hui.
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Le malade n’impose pas la dose à
prescrire au médecin, bien au contraire, celui-ci le fait selon le diagnostic. Ainsi
il appartient à la personne humaine malade d’elle-même, esclave d’elle-même, de
sa culture, de ses coutumes, de ses pratiques « accroc », de sa cupidité
et de sa cruauté, de recevoir la Parole du Christ sans en altérer la
substance, de s’entendre dire « si le fils vous libère vous êtes vraiment
libre ». Pour apprécier sa Parole à sa juste valeur, considérons –là d’abord par elle –même sans la rattacher à aucun
scandale humain, à aucune insuffisance d’église,
considérons-là dans son principe pour l’individu, la personne humaine, et pou celle
dont nous parlons, elle ne peut être utile qu’à celui qui la reçoit pour soi-même.
Cher ami lecteur, la Parole du
Seigneur est un produit qui n’est jamais périmée, si on en connait sa dose en
son jour. Aujourd’hui, le même Jésus nous dit (Jean 8, 32) : « Vous connaitrez la Vérité et la vérité vous
affranchira ». Es-tu libre ou esclave ? Cette question vaut pour chacun. Car, tu peux être esclave de ton propre corps (des
désirs insatiables), de tes propres pensées (perverses, méchantes haineuses ou négatives), de ton caractère (explosif et
intempérant), de tes préjugés, de tes peurs et superstitions, tout en s’imaginant d’être libre, etc. Christ
t’appelle, viens avec tout, à ses pieds et tu repartiras léger… Dieu vous
bénisse !