dimanche 15 février 2015

JÉSUS LIBERE


DIALOGUE III

Jean 8 : 27- 36 : «  Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père.  Jésus donc leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné.  Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui.  Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples;  vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.  Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ?  En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.  Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours.  Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres ».
LA LIBERTE  
La liberté s’entend de l’absence d’entrave ou de l’état d’une personne   qui n’est pas soumise à la servitude (Petit Larousse 1992). Sous cet angle très peu se diraient non libres. Et la Parole de Jésus serait sans objet.  Allons plus loin : « Chacun est esclave du péché qui le domine ». Cette précision appelle une autre question. Qu’est le péché ?  Jésus y répond : « Si vous ne croyez pas ce que je suis vous mourrez dans votre péché » (Jn 8,24). La liberté est placée dans un domaine plus profond. Elle concerne la dimension totale de la personne humaine.
QUI LIBERE L’HOMME ?
Au verset 32, Jésus  nous désigne clairement le véritable libérateur : « la vérité ». La connaissance de la Vérité est la véritable liberté. Mais encore faut-il savoir c’est qu’est la vérité. A une autre occasion, Jésus parlant à ses disciples s’est identifié à la vérité : « Je suis le chemin, la Vérité et la vie » (Jn 14,6). Ignorait-il les sages, des philosophes  qui l’ont précédé et qui ont cherché la Vérité, ont disserté sur elle sans conclure au monopole de la Vérité ? Ignorait-il que Socrate, Platon et Aristote faisaient autorité ? En ce temps là, Jésus savait ce qu’il disait et devant qui il était. Il   a assumé chaque mot et poussant   plus loin qu’un autre  humain. Il s’est identifié à la Vérité : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Avec l’article de l’absolu « La » pas « une ». Dictature intellectuelle ou folie ? Le croire est un défi pour chaque être humain. Car nous reconnaissons comme vraie l’affirmation de  Montaigne « Vérité en deçà des Pyrénées erreur au-delà ». Il est très difficile d’admettre que cette assertion soit applicable à tout humain, à toute nation en tout temps, sauf à Jésus-Christ. Et pourtant tout son enseignement, en dépit de son humilité, récuse  l’application de ce constat à son égard. Il est la Vérité, Sa Parole est infaillible, Sa parole ne passera pas, Elle survivra aux cieux et à la terre (Mt 24,35). Cher ami qu’en penses-tu ?
Le croire est un préalable à La véritable liberté. Si Jésus visitait notre ville, notre église, notre Université ou Collège, devrait-il conformer  la Bible   à  notre prétendue civilisation ou nous inviterait-il à croire à Sa Parole ?  Nous l’entendrions  encore dire : « Père sanctifie-les par la Vérité Ta Parole est la Vérité » (Jn17, 17) ou encore « Celui qui écoute ma Parole ne marche pas dans les ténèbres mais il a la lumière de la Vie » (Jn 5,24) etc. Jésus est le libérateur de nos âmes, des rois et des roturiers, des riches et des pauvres, hier comme aujourd’hui.
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 Le malade n’impose pas la dose à prescrire au médecin, bien au contraire, celui-ci le fait selon le diagnostic. Ainsi il appartient à la personne humaine malade d’elle-même, esclave d’elle-même, de sa culture, de ses coutumes, de ses pratiques « accroc », de sa cupidité et de sa cruauté,  de recevoir  la Parole du Christ sans en altérer la substance, de s’entendre dire « si le fils vous libère vous êtes vraiment libre ». Pour apprécier sa Parole à sa juste valeur, considérons –là  d’abord par elle –même sans la rattacher à aucun scandale  humain, à aucune insuffisance d’église, considérons-là dans son principe pour l’individu, la personne humaine, et pou celle dont nous parlons, elle ne peut être utile qu’à celui qui la reçoit pour soi-même.
 Cher ami lecteur, la Parole du Seigneur est un produit qui n’est jamais périmée, si on en connait sa dose en son jour. Aujourd’hui, le même Jésus nous dit (Jean 8, 32) : « Vous connaitrez la Vérité et la vérité vous affranchira ». Es-tu libre ou esclave ? Cette question vaut  pour chacun. Car, tu  peux être esclave de ton propre corps (des désirs insatiables), de tes propres pensées (perverses, méchantes haineuses  ou négatives), de ton caractère (explosif et intempérant), de tes préjugés, de tes peurs et superstitions,  tout en s’imaginant d’être libre, etc. Christ t’appelle, viens avec tout, à ses pieds et tu repartiras léger… Dieu vous bénisse !

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mercredi 4 février 2015

UKRAINE, IL Y A UN TEMPS POUR LA PAIX !

Ecclésiaste 3 : 8

Il y a un temps pour tout,  dit la Bible. Le temps de se mesurer est passé entre les forces tant  internes qu’externes dans l'épreuve de force ukrainienne. Ne serait-ce pas le temps  de  se rendre  à l’évidence?  Elle saute aux yeux, aucune victoire militaire totale est définitive n’est possible sans le risque d’une hécatombe incompatibles avec les valeurs européennes (Union Européenne et Russie confondue). Une paix de brave  est la seule victoire possible  pour  tous.

Poursuivre la guerre en Ukraine c’est  cautionner l’une de  trois éventualités  toutes préjudiciables  tant à l’OTAN,  à la Russie qu'aux aux ukrainiens eux-mêmes, il convient de les présenter sommairement : 

Premièrement, l’usure transformant le conflit en guerre chaude  pseudo-classique selon la formule du Général  Eric de La Maisonneuve (La violence qui vient 1997) où aucune défaite totale de l’adversaire n’est envisageable parce que non souhaitée par l’une  et l’autre superpuissance. 

En deuxième lieu, la transformation de l’Ukraine en une zone infra-étatique en deçà  des  normes occidentales  d’un Etat moderne, le territoire devenant ainsi un Etat failli à l’instar de la Somalie, la Libye ou l’Irak aux portes de la Russie et de l’Union Européenne.

Enfin, la transformation de l’Ukraine en une nouvelle Corée scindée en deux Etats surarmés se faisant face soutenus l’un par l’OTAN et l’autre par la Russie. Ce qui nous rapprocherait  bien d’un ouragan nucléaire suicidaire.

Un tel risque  est possible par des mécanismes  irrationnels tenant au  seuil d’agressivité et au  seuil de risque . Certaines thèses  d’une confrontation nucléaire  à la suite des paramètres non voulus,  risquent malheureusement de trouver un champs d' application dans l’enlisement  ukrainien. Dans  Relations Internationales contemporaines. Un monde sans repères, (1999 p.223).  J.P. Chagnaullaud attire l'attention sur   l’incertitude portant sur  la configuration dans  laquelle et à partir de laquelle pourrait être enclenché  le feu nucléaire. « On sait dit-il , que si on va trop loin, c’est le désastre, mais on ne sait pas où  est ce trop loin »

Concrètement, jusqu’à quelle limite la Russie ou l’OTAN peuvent-telles considérer , que leur intérêt existentiel  respectif  soit  gravement menacé ou irrémédiablement  touché ? La question est d' autant préoccupante et actuelle que les doctrines nucléaires  et stratégiques respectives autorisent dans pareil cas,  un recours même unilatéral au feu atomique (OBAMA,  avril 2010 ;  Poutine décembre 2014). 

Dans ce contexte, nous estimons qu'  un mariage de raison entre l'Occident et la Russie devient non seulement un impératif  mais une exigence d'intérêt général mondial.

Sur le plan humanitaire et des droits humains, quel serait le seuil du décompte macabre  de victimes citoyens d’une Europe moderne pour éveiller les consciences sur le caractère sacrée de la vie?  Combien  faudra-t-il  encore  des pertes innocentes pour consentir à l’arrêt de l'engrenage  infernal ? Il est humain et divin de réaliser la valeur de la vie  en vue de soutenir  les initiatives diplomatiques et politiques tendant à arrêter les souffrances des ukrainiens. Chaque mort actuel n'est-elle pas de trop? 

Pourquoi n’irait-on pas dans la direction d’une Ukraine à la Suisse  sur le plan politique, administratif et culturel, quitte à négocier les enjeux économiques , financiers et géostratégiques en termes gagnant-gagnant entre puissances intéressées ?  Ce serait une base de rapprochement  pour taire les armes et parler droit et paix. Aussi, les croyants de deux camps se retrouveraient  autant que les non croyants  autour de leur patrimoine commun, la patrie ukrainienne à reconstruire. 

C’est pourquoi nous voulons insister et dire  que c’est maintenant le temps de la paix pour les Ukrainiens selon qu’il est écrit : « … il  y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix » (Ecclésiaste 3 : 8)