LA CRÈCHE
I
Crèche
sacrée, berceau royal
Préparé pour
le Roi du ciel,
Venu sans
fanfare triomphale
Sois à mon cœur
comme du miel.
Humble abri
temporaire
Du Roi des
rois en visite sur la terre,
Tu ne fus ni
orné de diadèmes
Ni paré d’or
et des riches emblèmes.
Là en Judée,
à Bethléem,
Ton Bébé
paraissait le même
Que ceux autres,
nés en son jour,
Pourtant, Il
est le Maître des jours.
Le voyageur
et le passant,
Devant l’étable,
marchant
Empressés
sous un soleil éclatant
N’ont pas vu
dans la nuit l’éclat brillant,
Du concert d’Anges
en hommage
A l’enfant-Roi,
révélé aux Mages
Et aux Bergers,
non aux sages
Aux érudits,
aux rois et leurs Pages.
Quand il
fallut, pour l’enfant t’honorer
Se joindre aux
cieux et l’adorer,
Hérode se mit
à comploter
Laissant,
jaloux, sa folie éclater
Contre la Divinité
en mission
Tournée par
la créature en dérision
Et, que ni
le doute ni l’opposition
N’incitèrent
à la démission.
Crèche, vide,
crèche banalisée
Crèche voilée,
crèche commercialisée
Crèche de Bethléem
à ceux qui te vendent
Mystère-crèche,
à ceux qui te vantent
Tu dis :
« je suis devenue le cœur de ceux qui croient ».
Sois dans
mon cœur pour bercer par la foi
Jésus -Christ,
Mon Rédempteur et Mon Roi.
Corneille
YAMBU-A-NGOYI,
30 décembre
2019
Remicourt
Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un
enfant emmailloté et couché dans une crèche (Luc 2,12)