Ayant rejeté
Dieu, l’homme devient fou,
Dans sa
fureur, il corrompt tout,
Souillé en
sa chair, il ne tient plus débout,
Tant son
esprit flétri se vautre dans la boue.
Il court
après le vent du plaisir sensuel
Refusant le
naturel,
Il traque l’argent
hors du commerce formel
Faisant de
vies fauchées un marché informel,
Justifiant l’injustifiable
par un amendement
Prétendu
immuable au pays des amendements,
Lequel
autoriserait la vente même aux déments
Des armes de
guerre sans tourments.
Sous couvert
de lois dites démocratiques,
Fanatiques
et excentriques,
Abattent
comme la volaille dans un champ antique,
Des paisibles
humains vaquant à leurs boutiques.
Cela se fait
au Nord où l’on clame aux quatre vents,
Être la quintessence
du monde vivant,
Cela se vit
au Nord où le droit est mort
Par l’avidité
qui mord
Sans sonner
le cor,
L’âme cupide
qui tue son semblable sans remord.
L’Est, l’Ouest
et le Sud, tantôt résistent,
Tantôt admirent,
et souvent manifestent
Le désir de rimer
avec ce train funeste,
De marchands
de la mort qui contestent
Tout ordre
de paix
Pour un
monde sans épée.
Ce monde est
lui-même un signe,
Du retour de
Celui qui nous a donné la consigne
D’observer
les nations perverties,
L’homme
perverti,
Le religieux perverti,
Par un amour
d’argent et du plaisir plus que de Dieu.
Comme un de
signe de la fin du temps et
De l’avènement
béni de notre Seigneur Jésus-Christ.