Ainsi parle l’Éternel :
N'imitez pas la voie des nations (Jérémie 10 : 2)
Chers frères et sœurs, c’est là un
commandement du Seigneur Notre Dieu.
Pour mieux saisir sa saveur il est pertinent
de poursuivre avec l’idée que nous avons abordée la semaine passée et de
comprendre qui nous sommes : « concitoyens des Saints, gens de la Maison
de Dieu. Où que nous allions nous avons une autre Nation. La Nation céleste où Jésus-Christ
est Roi. Il a dit : « vous êtes dans ce monde mais vous n’êtes pas de
ce monde comme moi je ne suis pas de ce monde[1] ».
Pilate lui a demandé es-tu Roi il a répondu sans ambages : Je suis Roi .
Mais mon Royaume n’est pas d’ici-bas.
Le but de cet article est de nous réconforter
dans la voie saine et sainte par rapport à la séduction laquelle présente des
vielles coutumes païennes des nations comme une évolution moderne des lois
protectrices des libertés individuelles ou collectives. Qu’un groupe de
personnes inspirées de quelque philosophie ou de quelque fantasme ; qu’un individu
désireux de revenir aux orgies coutumières de nations antiques, couvrent leurs brûlants désirs par quelques projets tendant à satisfaire ses excès charnels, très
vite le projet passe pour modernité, et la pudeur, la retenue, la raison même
et le jugement sont taxés de puritanisme, conservatisme, etc.
S’il faut d’exemples pour peser notre
propos, considérons en un seul : la location, la vente ou l’achat du sein
maternel, en vue d’offrir des enfants à ceux qui par leur choix de ne pas en
avoir aux moyens des voies naturelles pourvues par Dieu, tiennent absolument à les
avoir. Ce marchandage est présenté sous les voiles d’une percée civilisationnelle,
d’un progrès. Combien cet éloge est entaché de perfidie! Et la location des
femmes, pompeusement nommée sous des termes juridiques complexes, prétendus
modernes ne s’apparente-t- elle pas aux usages organisés par les lois de Lycurgue- neuf siècles avant notre Ère-
qui permettaient au mari de prêter sa femme à un célibataire désireux de
postérité à Sparte tel qu’expose Platon dans sa République.
Loin d’être une révolution moderne, la banalisation
de l’adultère, et de l’infidélité maritale, voire leur institutionnalisation,
rentrent dans la mentalité des peuples païens qui consacraient la communauté
des femmes, tel chez les peuplades scythes cités par Hérodote[2]
il y a plus de 2000 ans.
Conclusion.
Bien aimés, quelle pratique
licencieuse peut faire ombrage aux valeurs chrétiennes au point de nous faire
déchoir de notre assurance et nous pousser à convoiter des impuretés du monde? Jésus - Christ est venu nous libérer des voies perverses des nations.
Le Saint-Esprit par Saint -Paul nous prévient : « tout m’est permis mais tout n’édifie pas, je ne me laisserai
asservir par quoi que ce soit[3]».